DECLARATION DE L'AGEECI SUR LES PERTURBATIONS DE COURS INHERENTES AU BICEPHALISME A LA FESCI
QUAND LE BICEPHALISME A LA FESCI PERTURBE L’ECOLE
L’organisation du VII congrès de la FESCI a été à la base d’une fracture au sein du bureau exécutif national sortant, donnant lieu à la mise en place de deux (02) comités d’organisation et la tenue de deux (02) différents congrès à Abidjan et Yamoussoukro à la même date du 19 décembre 2009. De ces différents congrès sont issus deux (02) nouveaux BEN qui se disputent légalité et légitimité : c’est le début d’une crise de plus à l’intérieur de cette organisation comme elle en a déjà vécues de nombreuses autres. Cette crise purement interne à la FESCI ne concerne que ladite organisation, elle ne concerne et ne devrait concerner en rien l’école ivoirienne, mais hélas, la suite logique comme on s’en doutait à force de connaître la nature de cette organisation à confirmer nos appréhensions : plusieurs établissements scolaires ont été les lieux d’affrontements entre hordes armées de machettes, gourdins et autres armes blanches. Ainsi une autre fois de trop, la barbarie imposée par la FESCI aux élèves et étudiants a eu raison des activités intellectuelles de ceux-ci par l’arrêt des cours dans plusieurs établissements non sans avoir sérieusement mis à mal la sécurité d’innocentes et honnêtes personnes. Cette chasse à l’homme qui avait déjà débuté au campus de Cocody et quelques établissements secondaires en prélude même de la tenue du congrès n’a fait que s’accentuer après sa tenue, se poursuit jusqu’à ce jour dans différents établissements, troublant sérieusement les cours de ceux qui veulent aller à l’école.
L’AGEECI condamne ces agissements cyniques de la FESCI enclins à la prise en otage perpétuelle de l’école pour servir ses intérêts politiciens au grand détriment des élèves et étudiants et lui demande de tenir l’école en dehors de ses querelles intestines et politiciennes.
L’AGEECI relève et condamne la passivité quasi complice des autorités policières qui laissent impunément perturber la quiétude dans les établissements et leur demande d’assurer la sécurité des établissements afin que les cours se déroulent en toute quiétude.
L’AGEECI demande aux élèves et étudiants de rester vigilants et ne pas s’associer à une cause qui n’est pas la leur, de se mobiliser avec elle pour faire échec aux perturbations abusives de leurs cours et mener le combat pour une école nouvelle en Côte d’Ivoire.
Abidjan le 22/01/2010
Pour le Bureau Exécutif National
Le Secrétaire Général
SEKA JULES