DROIT DE REPONSE DE L’ASSOCIATION GENERALE DES ELEVES ET ETUDIANTS DE COTE D’IVOIRE (AGEECI) AU QUOTIDIEN NOTRE VOIE
Le Jeudi 02 Juin 2016 la plate-for...me des syndicats d’étudiants pour la démocratisation de l’université s’est rendue sur le campus de Cocody en vue de faire des passages dans les amphis pour appeler les étudiants à s’ériger contre les violences sur l’espace universitaire. Nos organisations ont pu passer l’information dans les amphis Léon Robert et F de Droit. Arrivés à l’amphi H, des dizaines d’étudiants de la FESCI venus sur les lieux ont pris à partie, devant des étudiants et des enseignants, nos militants. Cette attaque s’est soldée par une dizaine de blessés de l’AGEECI dont quatre en état grave.
D’où vient donc l’information selon laquelle l’AGEECI a attaqué la conférence de l’éminent Professeur Francis Wodié? Conférence qui, du reste présente un grand intérêt pour la vie de notre nation. Cette affirmation d’une extrême gravité du quotidien NOTRE VOIX (N 5319 du vendredi 04 Juin 2016 ; article écrit par le journaliste Bruno Kouadio), est une diffamation qui ne saurait nous laisser sans réaction.
Depuis quelques mois, la FESCI a repris ses pratiques cyniques de terreur sur l’espace universitaire de Cocody. Apres avoir chassé les étudiants de l’AGEECI qui, à ce jour ne peuvent plus suivre leur formation, elle installe peu à peu sur le campus, la terreur qu’on lui connait. Le bilan de ce retour aux vieilles et intolérables pratiques est sans appel :
Le racket dans toutes ses facettes a repris,
Les autres syndicats ont été sommés de se rallier à la FESCI au risque de quitter eux aussi l’université de cocody,
Les délégués sont menacés, l’un d’entre eux a été torturé au compus,
Vingt-cinq étudiants blessés,
Des chambres saccagées,
Les badauds et les armes blanches sont de nouveau présents sur le campus.
Ces situations ont toutes été signifiées aux autorités qui restent dans une passivité complice. D’ailleurs, les dizaines de plaintes déposées au 8ème arrondissement restent à ce jour sans suite.
Cette situation rapportée à la presse devrait en principe être exploitée dans l’unique objectif d’emmener les autorités à éviter que l’université ne replonge dans ces bassesses, malgré qu'une certaine presse semble avoir des accointances politiques avec la FESCI.
Malheureusement, et pour aider leurs alliers de toujours, NOTRE VOIX vient de commettre un autre forfait après celui de 2004 qui justifiait de façon maladroite et exécrable, l’assassinat sur le campus de Habib Dodo.
Cette fois, avec pour objectif d’opposer l’AGEECI à l’opinion qui soutient le Professeur Wodié et son combat actuel, NOTRE VOIX légitime la FESCI en nous attribuant un acte qui n’est pas le nôtre. A force d’être gourmand et de vouloir trop en faire, ce quotidien contribute plutôt à la déchéance de ceux qu’il soutient.
NOTRE VOIX gagnerait à regarder de près ceux qu’il tente de salir, peut-être qu’il verrait qu’il n’y a pas intérêt.
Au demeurant, il convient que certains Ivoiriens arrêtent d’être amnésiques sur les crimes commis par la FESCI et sur le climat délétère qu’elle a longtemps entretenu sur l’espace universitaire. Plus d’une quarantaine d’étudiants ont été tués et des centaines de milliers ont arrêté leur formation. Cette dangereuse situation est en train de reprendre vie sur nos campus, on gagnerait tous à la regarder de bien près.
Pour le BEN DE L’AGEECI
Le Secrétaire Général Adjoint 1
Sodé Patrick
NB/ Nous vous prions de bien vouloir publier ce droit de réponse conformément aux lois sur la presse.
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