Association Générale des Elèves et Etudiants de Côte d\'Ivoire

A l’instar de toute la population, les élections présidentielles dans notre pays constituait pour les élèves et les étudiants de Côte d’Ivoire un espoir qui dans son effectivité aurait garanti un retour à une école saine et où il fait bon vivre et étudier, hélas.

L’AGEECI constate avec l’ensemble des partenaires de l’école un blocage suite à l’échec du processus électoral. Encore une fois, l’école ivoirienne paie le lourd tribut.

Aujourd’hui, nous faisons face à deux problèmes majeurs dans notre système éducatif sur lesquels nous ne pouvons manquer d’interpeller les autorités à charge du secteur afin de parer au plus urgent.

Il s’agit entre autre de l’année blanche qui depuis un moment fait l’objet de débat.

Les établissements ont servi de lieu de distribution de cartes nationales d’identité et cartes d’électeurs et centre de vote. Provoquant par ce fait une interruption régulière des cours qui s’est accentuée avec le réquisitionnement des enseignants dans le processus. Ce qui a eu pour conséquences d’aggraver la situation d’une école déjà souffrante et en quête de repères. Au point où aujourd’hui d’aucun parlerait d’une possible invalidation de l’année scolaire.

Mais le plus grave, demeure la résurgence des violences avec une densité accrue.

Encore et comme toujours la FESCI avant et après le processus s’attaque aux étudiants soi disant que ceux-ci sont proches du R.H.D.P. Du coup, les étudiants se retrouvent menacés dans leur environnement avec leurs chambres fracassées, biens matériels emportés, corsés d’agression physiques, tentatives de meurtres, interdiction d’accès aux sites d’étude.

Cette situation pour l’Association Générale des Elèves et Etudiants de Côte d’Ivoire (AGEECI) est insupportable et irresponsable de la part de cette milice proche de la sociale démocratie chauvine du camp Gbagbo et réitère son vœu pour une école sans violence et sans impunité.

Au vu donc de ces deux situations, l’AGEECI appelle :

-       Les autorités à charge de l’école de tout faire pour éviter une année blanche injustifiée aux élèves et étudiants de Côte d’Ivoire.

-       Les parents d’élèves à s’organiser et à s’intéresser davantage aux questions de l’école pour participer effectivement à sa gestion.

-       Les élèves et étudiants à s’organiser en comité de lutte pour défendre leurs intérêts de façon plus efficace et surtout faire face à la barbarie de la milice FESCI dont les pratiques mafieuses doivent être bouter hors de notre environnement. Seule une bonne unité des étudiants et élèves pourra nous débarrasser de ces pourfendeurs de la liberté et la démocratie dans notre milieu.

-       La communauté internationale à travers le conseil de sécurité de l’ONU de se pencher sur ces cas de violence post-crise notamment sur nos universités qui constituent dans toutes leurs formes des cas de crimes contre l’humanité.

                                                                       Pour  le Bureau Exécutif National de l’AGEECI

                                                                       Le Secrétaire Général Adjoint1 

                                                                       MOMINE ROLAND