Association Générale des Elèves et Etudiants de Côte d\'Ivoire

VIOLENCE A L’UNIVERSITE, L’AGEECI COMMUNIQUE


Depuis prés de deux semaines, nos camarades de l’Association Générale(AGEECI) des élèves et Etudiants de Côte d’Ivoire(AGEECI) font l’objet d’attaques par la FESCI (Fédération Estudiantine et Scolaire de CI). La journée du Lundi 20 Mars a été la plus violente. Que s’est-il passé ? En fait l’affaire remonte au 19 Mars aux environs de 19h au quai de la Sotra, en face du CHU de Cocody. Des camarades de l’AGEECI ont été pris à partie par la Fesci pour avoir demandé à ceux-ci de respecter l’ordre du rang pour monter dans le bus. Apres cette action, la fesci décide d’aller plus loin. Le Lundi 20 Mars très tôt le matin, des militants de l’AGEECI, des innocents étudiants font l’objet d’attaques sur toutes les entrées de l’Université et à l’intérieur. Jusqu‘à 15h, nous dénombrions quatre blessés graves dans nos rangs. Une troupe au sein du campus faisait la chasse aux AGEECISTES (membre de l’AGEECI) ; des chambres de cités saccagées, des portables volés. C’est finalement à 16h que les militants de l’AGEECI exacerbés, décident d’aller libérer certains de leurs militants pris en otage et battus à sang. A la vue de nos militants la Fesci prend la fuite. L’ASSOCIATION GENERALE DES ELEVES et ETUDIANTS de Côte d’Ivoire condamne cette pratique qui à priori semble ne pas être la préoccupation des Gouvernants. Mais pour nous, l’histoire du milieu estudiantin est sensible à ce phénomène. Elle estime que c’est une volonté de la part de la FESCI de mettre à mal l’expérience de la transition démocratique qui s’opère en milieu estudiantin ainsi qu’à créer un climat de peur au sein des étudiants épris de démocraties et de paix. Mais au lieu d’attaquer le mal par la racine la police dévie et arrête six (06() de nos militants qui tentaient de libérer les otages. Pourquoi ? C’est tout simplement parce qu’il y a quelques jours nous avons fait une déclaration pour dire non à certaines mesures des Ministères de tutelle du système éducatif et surtout à l’annulation du repêchage au BAC. Mais notre position est claire, cette mesure d’annulation du repêchage ne passera jamais. Nous rappelons par ailleurs que C’est parce que les crimes antérieurs sont restés impunis que les bourreaux d’hier tentent de récidiver. La violence doit être éradiquée surtout en milieu universitaire et la liberté d’expression doit être de mise. C’est pourquoi nous lançons un appel à toutes les forces démocratiques mondiales, attachée à nos valeurs, à intensifier la lutte contre la violence.


Pour le Bureau Exécutif National 


Le secrétaire Général

 KONE Fanzin
04 19 39 41 / 07 23 10 34



22/03/2015
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